Les acouphènes chez certains patients ne génèrent qu’une petite gêne à certains moments de la journée. De façon intermittente, la personne atteinte d’acouphènes va ressentir de la fatigue et une difficulté à se concentrer par exemple. Pour d’autres patients ce son incessant les empêchent de vivre normalement et impacte leurs relations sociales.
L’acouphène en lui-même ne provoque pas de douleur. Il peut tout de même induire des maux de tête, de la fatigue, un manque de concentration. La douleur associée aux acouphènes est d’ordre psychologique. Le patient se concentre sur ce son étranger, s’inquiète, ne fait attention qu’à ça. Cette attitude va provoquer une douleur psychologique et impacter l’humeur et le bien-être du patient.
Aux prémisses des acouphènes le patient va continuer de mener une vie normale. Si l’acouphène est amené à évoluer négativement, peu à peu le patient se protégera en évitant les endroits bruyants tels que les restaurants, les bars ou encore les salles de cinéma. L’acouphène va pousser le patient à se renfermer sur lui-même. L’impact de l’acouphène sur la vie sociale va apporter un poids supplémentaire à l’effet néfaste psychologique.
C’est bien avant d’arriver à cette phase que le patient doit être entouré de personnes proches qui lui apporteront un soutien psychologique.
L’acouphène peut littéralement bouleverser une vie de famille ou de couple. Face aux acouphènes le patient peut avoir deux réactions différentes : il peut exprimer clairement son besoin de soutien ou au contraire taire ce besoin et avoir une attitude passive face à l’acouphène.
Pour les patients exprimant ce besoin il est facile pour l’entourage d’apporter un soutien émotionnel. Le soutien émotionnel passera pas des signes d’affects envers la personne atteinte d’acouphènes. L’écoute est également un soutien primordial pour le patient ayant des acouphènes. Il sait qu’il peut être compris et écouté par son entourage et parler des troubles Pour l’entourage il peut être difficile de déceler le besoin de soutien et d’aide des patients ne l’exprimant pas. Naturellement un patient qui évoque son ressenti face à l’acouphène recevra plus de soutien.
Il est vrai que dans un couple le ou la conjoint(e) peut apporter un soutien affectif non négligeable. Il est donc impératif que les acouphènes ne soient pas un sujet tabou ou un sujet de discussion à éviter. Parler de l’acouphène permet de le dédramatiser et minimiser son impact sur la vie de famille et de couple.
Vous avez des acouphènes et cherchez à en parler librement ? N’hésitez pas à visiter le site de l’association France Acouphènes. Rendez-vous sur le calendrier des groupes de paroles de France Acouphènes afin de découvrir le calendrier des groupes de parole. Les groupes de parole sont placés sous le signe du réconfort, de l’écoute et du soutien.
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